Il y a 2000 ans naissait une guerre entre le monde des humains et celui des Enfers.
Mais un être issu du monde infernal empli de justice, se dressa contre ses propres légions, seul.
Son nom était Sparda.
Plus tard, il régna sur le monde des humains et continuait à préserver l'harmonie qui le caractérisait, jusqu'à sa mort.
Il devint alors une légende. Le légendaire chevalier sombre, Sparda.
Premier jeu choc de la PS2, Devil May Cry a réussi un tour de force dans le domaine du jeu d'action où plusieurs essais n'étaient pas parvenus à un tel niveau de reconnaissance dans le jeu d'action. Dino Crisis 2 bien que fun restait un simple shoot dans le monde des dinos. Onimusha avec son univers nippon et son succès internationnal ne semblait pouvoir devenir une référence indiscutable. L'histoire de la création de DMC, tout le monde la connait. Ebauche de Biohazard 4, Mikami et Kamiya voient un certain potentiel de ce qu'ils entreprennent et décident de créer un nouveau jeu: Devil May Cry.
Le succès du jeu ne se compose pas d'un seul élément, mais de plusieurs. Les journalistes parlent d'un Symphony of the Night en 3D. Et pourtant... nous sommes loin de l'univers d'un héros SM.
Dante, le héros du jeu, tient à lui seul le succès inestimable du soft. Il incarne parfaitement le héros que l'on se fait: puissant, provocateur, et surtout classe. Loin d'un héros muet ou d'un héros pleurnichard, Dante impose et s'impose dans le milieu des démons à vaner tous les boss. Un héros sans peur et sans reproche. Loin du héros américain ou japonais, il incarne le renouveau du protagniste du jeu vidéo.
Ebony & Ivory, les 2 flingues de Dante devenus mythiquesMais Dante n'a pas seulement la classe sur les wallpapers ou dans les cinématiques, il claque dans ses combats. Jamais les combats dans un jeu vidéo n'ont été aussi jouissifs. Stylisés à souhait, ces derniers ne sont pas un fardeau, bien au contraire, on prend plaisir à chaque rencontre. Bien entendu, ils n'auraient aucun sens, si le bestiaire était composé de 3 pauvres démons. Non, ici, le jeu regorge de démons et (mais surtout) de boss imposants: Phantom, Nelo Angelo, Griffon, Nightmare et Mundus. Vous les recontrez plusieurs fois dans le jeu et prennent part à des cinématiques et répliques inoubliables. Mais le plus important étant bien entendu l'intérêt du jeu. Et là, que du bonheur. Comment rester de marbre, lorsque notre lame croise le fer avec celle de Nelo Angelo sous une musique divine? Des boss gigantesques, puissants et féroces, voilà ce qu'a pu proposé l'ambassadeur du jeu d'action sur le monolithe noir de Sony. Du prestige.
Nelo Angelo, l'un des principaux "alliés" de Mundus... Divin tout simplementLe scénario de DMC est un scénario Capcom, par conséquent, il ne faut pas s'attendre à un déluge de phrases pompées dans un essai philosophique. Dante parvient à localiser Mundus, et veut lui faire la peau. Ca tombe bien, c'est réciproque.
DMC n'a pas fait l'effet d'une bombe que dans les foyers mais aussi chez les producteurs et actionnaires de jeux vidéo. Rygar, Prince of Persia, God of War ou Ninja Gaiden ont (re)vu le jour entre autres.
Après avoir démocratisé et passé la vitesse supérieure dans le Survival Horror avec sa série Biohazard, Capcom réitère son exploit dans le jeu d'action avec Devil May Cry. Capcom reste en tout cas, l'une des boîtes les plus fortes et les plus marquantes sur chaque génération de console avec des titres comme Megaman, Street Fighter, Final Fight, Biohazard, DMC ou plus récement Lost Planet. Certes c'est une boîte qui aime les séries à épisode, mais c'est aussi une boîte qui invente et qui prend des risques (PN03, Killer 7 ou Okami). Ils peuvent les faire leurs suites, tant que des jeux de cette trempe sortent, non?
Après ses 3 millions de vente par delà le monde (environ hein, pas la peine de me sortir une news où il est dit que le soft s'est écoulé à 2,999,999 exemplaires >_>), il était évident qu'il y allait y avoir un:
Et là, c'est la catastrophe!! Après deux trailers qui inauguraient beaucoup de bien. La suite se trouve être... fade, pour un Devil May Cry. Car si on ne tient pas compte du nom, Le jeu est loin d'être si pourri que ça, il se classe même plutôt bien parmi les jeux d'action. Le changement principal provient surtout du style de jeu. En effet, le premier se veut très porté sur les combats rapprochés, ce qui donnait un punch indéniable, le deuxième lui se veut plus dans l'acrobatie. Tous les nouveaux mouvements de Dante vont dans ce sens (courir sur les murs, fight dans les airs, shooter deux ennemis en même temps etc etc...), les arènes sont bien plus grandes etc etc...
Du coup, on se retrouve avec une suite moins punchy mais plus accrobatique, le changement est radical. Mais ce n'est pas tout... et c'est là où ça a fait mal pour beaucoup. L'ambiance est soporifique, Dante aligne 3 phrases dans le jeu, les boss apparaîssent et meurent au bout de deux minutes, les musiques sont loin d'être terribles (hormis les zikes d'ambiance qui déchirent toujours comme il faut), l'ennemi principal ressemble à Heihachi en encore moins charismatique, et le perso féminin du jeu n'a pas du tout la même prestance que l'indétronable Trish.
Et pourtant qu'est ce qu'il est classe Dante...Devil May Cry malgré quelques bonnes intentions comme le choix de la mission, jouer deux personnages différents, un game design différent (qu'il soit bon ou non, ça reste une bonne intention à la base) ne peut être considéré que comme l'épisode raté. Il en faut un, et ça a été vite pour le voir.
Le bouche à oreille a de nouveau bien fonctionné pour ce DMC, à tel point que le jeu ne s'est pas bien vendu (il a eu de bonnes ventes quand même). Et il était évident que Capcom n'allait pas lâcher le morceau pour nous sortir un:
Tout le monde avait peur et tout le monde avait tort. DMC3 est un bijou du jeu d'action. Prenez tous les éléments positifs des deux précédents volets, mélangez et vous obtenez ce troisième opus. Une difficulté parfaitement dosée, un gameplay d'une richesse inégalée, des cinématiques controversées. Bref tout ce que j'aime en fin de compte.
Je n'ai pas parlé du scénario de DMC 2 dans la mesure où il n'y en a pas. Je vais changer ma manière de faire pour ce troisième opus.
DMC3 se situe avant les aventures du premier, Dante vient tout juste d'ouvrir son agence qu'il reçoit la visite d'un chevelu. Ce dernier veut simplement l'attirer dans les griffes de Vergil, son frère jumeau (
une ptite image de lui assez conséquente ^^). C'est donc sur cette base que commence l'aventure. Dante et Vergil étant les principales vedettes du jeu (logique...) et offrent le juste tempo pour nous donner envie de poursuivre.
Vergil et Dante, frères de sang ou frères de haine?DMC3 se voulait être un retour aux sources. La tour a été présentée comme le chateau du premier par exemple. Le gameplay se veut de nouveau être plus nerveux, plus violent. Malgré ce retour, ce nouvel épisode ajoute beaucoup de choses. Tanaka (le prod du 2 et du 3) aimant les combats accrobatiques, ne met pas de côté ce style. Par conséquent, pour enrichir le jeu, il propose (à la base) 4 styles de combat. Le Trickster (accrobate!!) où vous pouvez courir sur les murs, vous téléporter ou (surtout) dasher. Le Gunslinger où vous devenez un ptit foufou avec les armes à feu, avec une certaine commande, le fusil devient presque un nunchaku. Le style Swormaster, quant à lui propose une sacrée panoplie de mouvements pour les armes blances (Nevan rulez) et le Royal Guard, une nouvelle façon de jouer, puisque comme son nom l'indique, il s'agit d'un style plus défensif où le timing sera de riguer (vous vous souvenez des parrys dans SF3?).
DMC3 propose ainsi une sacré diversité, en sachant qu'en plus, vous pouvez switcher entre les armes pendant les enchaînements, ça laisse rêveur et une fois maîtrisée, ça permet d'emballer comme il faut
Bien entendu, il n'y a pas que Dante qui revient au meilleur de sa forme. Les ennemis sont loin d'être aussi neuneux que dans le 2, plus réussis visuellement et surtout plus agressifs. Les boss n'échappent pas à cette règle non plus, ils retrouvent de la voix et du design. Ca fait du bien.
Bref, ce DMC3 est une véritable bombe riche et variée. En terme de jeu d'action pur, je ne lui vois pas d'égal à ce jour (je n'ai pas joué à tous les jeux non plus hein...).
Dante plus fringant que jamais dans ce troisième opusPour toi public, voici deux vidéos de fans sur DMC3 juste pour que tu comprennes la puissance de ce jeu, alliant technique et esthétique, c'est là et làEt maintenant, il ne reste plus qu'à attendre le 4 ème opus de la saga qui arrivera cette année sur PS3 (et très certainement 360, pour le moment le topic reste dans la section Sony du coup).
En attendant, voici quelques ptits .gifs